Réalisateur: Peter Docter
Genre: Film d'animation
Sortie: 17 juin 2015
Acteurs (voix de la VF): Charlotte Le Bon, Pierre Niney, Mélanie Laurent, Gilles Lellouche...
Nationalité: Américain
Ce que j'en ai pensé:
Il faut avant tout savoir que d'habitude je n'aime pas du tout les dessins animés. Pourtant, ce film m'a énormément plu!!
Riley est une jeune fille comme vous et moi, qui aime le hockey, ses parents, ses amis, faire des bêtises... Et d'ailleurs Riley a, tout autour de son Quartier Général, des îles représentant chacune quelque chose de très important pour la petite fille (ses parents, le hockey, les bêtises, les amis, l'honnêteté...).
Le film part du principe qu'à l'intérieur de chacun d'entre nous, il y a un Quartier Général (dont je vous reparlerai tout à l'heure) et ces îles. Elles représentent les grandes caractéristiques de la personne et s'activent (se mettent en mouvement) lors que l'on s'en sert.
Le Quartier Général maintenant. C'est une sorte de grande tour dans laquelle vivent des drôles de personnages qui sont: la Peur, la Tristesse, la Joie, la Colère et le Dégoût (en suivant l'ordre de l'image).
Des boules de couleurs (correspondant à celles des 5 personnages) arrivent dans le Quartier Général en fonction de la nature du moment vécu. Par exemple, si elle gagne un match-----> c'est une boule jaune qui arrive (la Joie).
Ils sont donc tous un trait de caractère de Riley. Au milieu de cette tour, se trouve une grande console avec des manettes. C'est ici que Riley prend vie. En fonction de celui qui appuie sur tel ou tel bouton, Riley ne réagira pas de la même manière. Par exemple: Si c'est Joie elle répondra en riant ou en souriant, si c'est Colère, elle s'énervera...
L'idée c'est qu'au fond de nous on a tous ces différentes émotions qui nous régissent. Ces différentes caractéristiques de toutes façons sont là qu'on le veuille ou non.
Alors qu'au départ tout va bien pour Riley, ses parents et elle doivent déménager à San Francisco. Elle a l'impression de tout perdre: ses amis, ses passions et même sa Joie (au sens figuré comme au sens propre).
Les îles de l'enfance risquent de s'effondrer à tout moment...
Alors Joie et Tristesse partent pour "sauver" Riley. Elles voyagent dans son cerveau, son inconscient, ses souvenirs, et ceux qui sont fait pour être oubliés... Joie va peu à peu se rendre compte que Riley a besoin de Tristesse.
Ce film est une sorte de métaphore expliquant avec des raisons non-scientifiques le passage d'un stade à l'autre de la vie (ici, l'enfance à l'adolescence).
Le graphisme peut sembler, en apparence, bien moins travaillé que celui d'autres dessins animés, cependant, ça n'a pas été mon ressenti. Alors, oui, le graphisme du monde, que je qualifierais de "réel" (même si tout est relatif), est plutôt simple et ne se différencie pas vraiment.
Cependant le monde du cerveau est bien plus original et, à mon goût, correspond tout à fait au scénario et aux idées du film. Les couleurs des 5 personnages sont fluo, si l'on peut penser au premier abord que c'est pas des plus esthétiques, ce n'est pas ce que j'ai perçu. Ils sont tous dans au paroxysme de leur caractère (Tristesse est réellement au fond du gouffre, Colère est à deux doigts de t'en mettre une...). Et justement, le fluo représente très bien le radical de leur personnalité. Les mondes explorés par Joie et Tristesse ont tous une particularité et sont féériques. L'ami imaginaire a pour moi un rôle clé et ne manque pas d'humour!
Le film est non seulement intelligent et construit sur de très solides bases, mais en plus il est drôle. Ce n'est pas toujours facile de concilier les deux, mais il semblerait que Vice-versa a réussi. Même si l'on dit que c'est un film pour enfant, ce ne sont pas les plus concernés.
Jeanne Lire
J'espère que cette chronique vous a plu, c'est la première que je fais pour un film. n'hésitez à me donner des conseils.
Le Quartier Général maintenant. C'est une sorte de grande tour dans laquelle vivent des drôles de personnages qui sont: la Peur, la Tristesse, la Joie, la Colère et le Dégoût (en suivant l'ordre de l'image).
Des boules de couleurs (correspondant à celles des 5 personnages) arrivent dans le Quartier Général en fonction de la nature du moment vécu. Par exemple, si elle gagne un match-----> c'est une boule jaune qui arrive (la Joie).
L'idée c'est qu'au fond de nous on a tous ces différentes émotions qui nous régissent. Ces différentes caractéristiques de toutes façons sont là qu'on le veuille ou non.
Alors qu'au départ tout va bien pour Riley, ses parents et elle doivent déménager à San Francisco. Elle a l'impression de tout perdre: ses amis, ses passions et même sa Joie (au sens figuré comme au sens propre).
Les îles de l'enfance risquent de s'effondrer à tout moment...
Alors Joie et Tristesse partent pour "sauver" Riley. Elles voyagent dans son cerveau, son inconscient, ses souvenirs, et ceux qui sont fait pour être oubliés... Joie va peu à peu se rendre compte que Riley a besoin de Tristesse.
Ce film est une sorte de métaphore expliquant avec des raisons non-scientifiques le passage d'un stade à l'autre de la vie (ici, l'enfance à l'adolescence).
Le graphisme peut sembler, en apparence, bien moins travaillé que celui d'autres dessins animés, cependant, ça n'a pas été mon ressenti. Alors, oui, le graphisme du monde, que je qualifierais de "réel" (même si tout est relatif), est plutôt simple et ne se différencie pas vraiment.
Cependant le monde du cerveau est bien plus original et, à mon goût, correspond tout à fait au scénario et aux idées du film. Les couleurs des 5 personnages sont fluo, si l'on peut penser au premier abord que c'est pas des plus esthétiques, ce n'est pas ce que j'ai perçu. Ils sont tous dans au paroxysme de leur caractère (Tristesse est réellement au fond du gouffre, Colère est à deux doigts de t'en mettre une...). Et justement, le fluo représente très bien le radical de leur personnalité. Les mondes explorés par Joie et Tristesse ont tous une particularité et sont féériques. L'ami imaginaire a pour moi un rôle clé et ne manque pas d'humour!
Le film est non seulement intelligent et construit sur de très solides bases, mais en plus il est drôle. Ce n'est pas toujours facile de concilier les deux, mais il semblerait que Vice-versa a réussi. Même si l'on dit que c'est un film pour enfant, ce ne sont pas les plus concernés.
Jeanne Lire
J'espère que cette chronique vous a plu, c'est la première que je fais pour un film. n'hésitez à me donner des conseils.
Coucou, c'est une très bonne chronique, tu m'as vraiment donnée envie de découvrir ce film :)
RépondreSupprimerCoucou, merci beaucoup! Fonce alors :) En tout cas,tu me rassures <3
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