Auteur: Jennifer E. Smith
Editeur: Hachette
Collection: Bloom
Nombre de pages: 384
Prix: 15€90
Date de publication: 22 octobre 2014
Résumé:
Panne de courant généralisée à New York. Immobilisés dans l'ascenseur, Owen et Lucy font connaissance. Lui, le fils du gardien, qui vient de perdre sa mère. Elle, la solitaire, aux parents globe-trotteurs. Ils ont juste une nuit, une nuit féérique où la ville est éteinte, à partager en haut d'un toit, à contempler les étoiles et à rêver de voyage. Jusqu'où une seule nuit peut-elle les emmener ?
Mon avis:
Après en avoir entendu parler sur la chaine de Fairynerverland, le fait de lire un livre ''d'amour'' se déroulant dans une unité de temps et de lieu, m'a attiré. Grosse erreur!! Ce n'est absolument pas un huit clos. Déjà, ça commence mal... Au bout de la 20ème page, quand j'ai compris que l'histoire allait se évoluer dans différents endroits (sachez qu'il y en a vraiment beaucoup!!) j'étais donc déçue.
J'ai trouvé d'ailleurs le début un peu gauche et tiré par les cheveux, même si l'idée de la découverte de l'autre dans le noir était intéressante.
La construction du livre est originale. A chaque chapitre, le point de vue change: on suit ce que fait, voit ou pense tantôt Lucy, tantôt Owen. Elle permet de mieux cerner chacun des personnages et de ne pas nous attarder trop longtemps sur des détails.
Ce livre est également un voyage à part entière: on traverse le monde entier, on change de culture à presque tous les chapitres ( New-York, la Pensylvanie, Londres, Paris, Seattle, Edimbourg...).
Le thème du livre, si je peux dire, est celui d'un amour à distance. Enfin, pas tout à fait, l'histoire d'amour se fait finalement plus que désirer et d'ailleurs se révèle trop ''fade'' à mon goût.
Leur principal moyen de communiquer est l'échange de cartes postales. Pourquoi? Je vous laisse le découvrir dans le roman. Je trouve cette idée originale et encore trop inexploitée dans la littérature jeunesse et young adult en général.
Ils utilisent également les mails et les textos, mais plus tardivement et moins régulièrement. Owen semble très mal à l'aise lorsqu'ils échangent par des moyens technologiques (Owen explique que cela rapproche plus que les cartes postales et du coup c'est enlever une distance qui lui est confortable).
Les personnages sont très solitaires et c'est agréable de ne pas retrouver dans les romans que des héros et héroïnes très sociables, avec plein d'amis, qui font la fête... Des gens solitaires, qui finalement le vivent bien et ont vraiment un monde à part.
Lucy l'est cependant plus qu'Owen qui lui, ne l'est devenu qu'à la mort de sa mère, une forme de deuil.
Mon dernier bémol, et Dieu sait qu'il est GROS: l'écriture! Je l'ai trouvée très plate. Le texte montre par moment de très belles images, idées, principes; mais la plume de l'auteur/traducteur les gâche en partie.
Bref, je vous le conseille tout de même, mais il reste une lecture légère. Un livre avec une beauté voilée à cause de l'écriture très moyenne et peu attirante.
Lucy avait toujours aimé l'école, et subi ses camarades de classe. Page 80
Tout ce qui est nouveau succède forcément à quelque chose d'ancien, et on ne commence rien sans d'abord finir quelque chose. Page 302
14/20
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