jeudi 27 novembre 2014

La distance astronomique entre toi et moi


Couverture La distance astronomique entre toi et moi

   
   Auteur: Jennifer E. Smith
   Editeur: Hachette
   Collection: Bloom
   Nombre de pages: 384
   Prix: 15€90
   Date de publication: 22 octobre 2014

Résumé
Panne de courant généralisée à New York. Immobilisés dans l'ascenseur, Owen et Lucy font connaissance. Lui, le fils du gardien, qui vient de perdre sa mère. Elle, la solitaire, aux parents globe-trotteurs. Ils ont juste une nuit, une nuit féérique où la ville est éteinte, à partager en haut d'un toit, à contempler les étoiles et à rêver de voyage. Jusqu'où une seule nuit peut-elle les emmener ?

Mon avis:
Après en avoir entendu parler sur la chaine de Fairynerverland, le fait de lire un livre ''d'amour''  se déroulant dans une unité de temps et de lieu, m'a attiré. Grosse erreur!! Ce n'est absolument pas un huit clos. Déjà, ça commence mal... Au bout de la 20ème page, quand j'ai compris que l'histoire allait se évoluer dans différents endroits (sachez qu'il y en a vraiment beaucoup!!) j'étais donc déçue.
J'ai trouvé d'ailleurs le début un peu gauche et tiré par les cheveux, même si l'idée de la découverte de l'autre dans le noir était intéressante.

La construction du livre est originale. A chaque chapitre, le point de vue change: on suit ce que fait, voit ou pense tantôt Lucy, tantôt Owen. Elle permet de mieux cerner chacun des personnages et de ne pas nous attarder trop longtemps sur des détails.
Ce livre est également un voyage à part entière: on traverse le monde entier, on change de culture à presque tous les chapitres ( New-York, la Pensylvanie, Londres, Paris, Seattle, Edimbourg...).
Le thème du livre, si je peux dire, est celui d'un amour à distance. Enfin, pas tout à fait, l'histoire d'amour se fait finalement plus que désirer et d'ailleurs se révèle trop ''fade'' à mon goût.
Leur principal moyen de communiquer est l'échange de cartes postales. Pourquoi? Je vous laisse le découvrir dans le roman. Je trouve cette idée originale et encore trop inexploitée dans la littérature jeunesse et young adult en général.
 Ils utilisent également les mails et les textos, mais plus tardivement et moins régulièrement. Owen semble très mal à l'aise lorsqu'ils échangent par des moyens technologiques (Owen explique que cela rapproche plus que les cartes postales et du coup c'est enlever une distance qui lui est confortable).

Les personnages sont très solitaires et c'est agréable de ne pas retrouver dans les romans que des héros et héroïnes très sociables, avec plein d'amis, qui font la fête... Des gens solitaires, qui finalement le vivent bien et ont vraiment un monde à part.
Lucy l'est cependant plus qu'Owen qui lui, ne l'est devenu qu'à la mort de sa mère, une forme de deuil.

Mon dernier bémol, et Dieu sait qu'il est GROS: l'écriture! Je l'ai trouvée très plate. Le texte montre par moment de très belles images, idées, principes; mais la plume de l'auteur/traducteur les gâche en partie.

Bref, je vous le conseille tout de même, mais il reste une lecture légère. Un livre avec une beauté voilée à cause de l'écriture très moyenne et peu attirante. 

Lucy avait toujours aimé l'école, et subi ses camarades de classe. Page 80

Tout ce qui est nouveau succède forcément à quelque chose d'ancien, et on ne commence rien sans d'abord finir quelque chose. Page 302


                                         14/20

samedi 22 novembre 2014

Suis avec moi la saga: La sélection, tome 1




Auteur: Kiera Cass
Editeur: Robert Laffon
Collection: R
Nombre de pages: 344 pages
Prix: 16€90
Date de publication: 12 avril 2012

Résumé:
Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’œil des caméras... Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversés...

La Saga: Elle comporte 3 tomes (tome 2: L'Elite et tome 3: L'Elue). Ainsi qu'un hors-série: Le Prince et le Garde.

Mon avis:
  • Les personnages:
Commençons d'abord par l'héroine. Elle s'appelle America Singer, est une Cinq (numéro de sa caste), a de peu de droits et même si elle ne figure pas parmi les plus pauvres, sa famille ne jouit pas d'une grande richesse ( l'histoire se déroule à Illéa où les castes sont encrées dans les moeurs). Au début du livre, avec sa soeur May, elles chantent lors d'événements importants dans des castes plus élevées.  
La musique est pour America un véritable don qu'elle perfectionne de jours en jours. La caste 5 est d'ailleurs celle des Artistes. Chaque membre de la famille doit donc se démarquer en pratiquant un art, ce qui va d'ailleurs poser problème à son petit frère qui lui ne jure que par le football. La mère des trois enfants ( il y en a deux autre d'ailleurs, mais ne rentrons pas dans les détails...) est une femme sévère qui est prête à tout pour réussir ( et pourquoi pas changer de caste?), dure et revêche.
 Leur père est moins autoritaire et plus compréhensif (il la laisse un peu faire).
Lorsque la Sélection recrute, la mère impose presque à America d'y participer, alors que son père est beaucoup plus permissif.

Il y a également Aspen. C'est un Six (donc d'une caste inférieure à celle d'America et sa famille) et doit travailler dur pour subvenir aux besoins de sa famille (il est l'aîné d'une fratrie composée d'un plus jeune frère, ainsi que de deux jumelles âgées de 16 ans). Il vit depuis deux ans environ un amour secret avec America, mais ils ne peuvent le vivre au grand jour: différence de caste oblige!!
Lors de leurs rendez-vous secrets, America lui apporte de quoi manger et ils peuvent passer des nuits entières, ensemble, dans la cabane.

Maxon est le jeune Prince d'Illéa  pour lequel est organisé la Sélection. Au départ, America part avec beaucoup de préjugés, elle va finalement apprendre à mieux le connaître. Il va même réussir à la troubler (un peu!). Au fil de la lecture, on se rend compte que beaucoup de poids pèse sur ses épaules: se trouver une femme, qui devra en plus assumer le statut de Reine, épargner le palais des attaques sudistes et nordistes, faire avancer les libertés des plus pauvres....
C'est un personnage à peine ébauché dans ce premier tome. J'espère que par la suite on en saura plus.
  • L'intrigue
D'un point de vue général, je dirais que l'intrigue est plutôt bien menée. Le principe des castes et du royaume est bien évidemment imaginaire, mais néanmoins plus qu'exploité ces derniers temps (Hunger Games, entre autres). Kiera Kass ne décrit pas les distinctions sociales entre les castes avec beaucoup de précisions, mais je ne pense pas que ce soit un réel manque. Avant qu'America intègre la Sélection (ce n'est pas un vrai spoil rassurez-vous!) les événements s'enchainent assez rapidement et l'histoire avance. Une fois qu'elle a rejoint le palais, je trouve que peu de choses se passent et qu'une monotonie s'installe. Beaucoup d'avis disent qu'au contraire, les actions s’enchainent trop vite.
Je ne suis absolument pas d'accord! Certes les 35 jeunes filles ne restent pas inactives, mais l'auteur fait preuve tout de même d'un certain train train et l'ennuie pointe le bout de son nez.

  • L'écriture:
Encore une fois c'est une traduction donc, c'est moins facile de juger. Je n'ai rien trouvé d'original sous la plume de Kiera Cass , rien de déplaisant non plus d'ailleurs.
Ah si... Un détail ( et encore peut-être volontaire) qui m'agace: America dit a un moment '' Moi et Machin'' au lieu de ''Machin et Moi''. Mais ne chipotons pas!!
La construction du récit n'est pas non-plus très spéciale. Toute fois le vocabulaire est assez varié et les descriptions plutôt intéressantes.

Même si je m'attendais à mieux, je suis tout de même tentée par le prochain tome pour voir ce qu'il advient d'America et de ses amours indécis.

A bientôt et dites-moi en commentaires si vous avez lu la trilogie et si vous l'avez aimée...
Jeanne Lire

15/20

jeudi 20 novembre 2014

Nos étoiles contraires



   Auteur: John Green
   Editeur: Nathan
   Collection: -
   Nombre de pages: 327 pages
   Prix: 16€90
   Date de parution: 21 février 2013

Résumé:
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Avant propos:
Oui, je sais, les chroniques sur Nos étoiles contraires remplissent déjà la toile, mais pour tout vous dire, j'ai commencé ce livre il y a trois jours, donc forcément je suis en retard. Au départ, je ne voulais absolument pas lire ce livre, je le trouvais mauvais (sans l'avoir lu: bravo les préjugés!!), trop connu et peut-être qu'aussi, je ne voulais pas lire quelque chose de trop émouvant, qui me touche à ce point. Il y a peu, j'ai cependant craqué et je l'ai acheté. Je vous laisse découvrir mon avis, très court il est vrai, mais le livre se suffit à lui-même.

Mon avis:
 Je ne sais comment parler de ce livre. Tout d'abord: Wahou!!!! 
Je n'ai sûrement pas été aussi conquise que certains lecteurs, mais j'ai énormément apprécié ma lecture et c'est un réel coup de cœur. Ne sachant pas vraiment quoi vous dire à ce propos, je vais essayer d'exprimer de façon brève et claire mon avis à propos du livre.
   Les personnages, que ce soit Hazel ou Augustus sont plein de vie, de courage, d'espoir (enfin, à peu près) et d'intelligence. Même s'ils ne partagent pas le même avis à propos de tout, la maladie malheureusement ils la connaissent tous les deux! Dans ce livre on ne va pas suivre le parcours de deux cancéreux, mais l'Histoire d'Amour de deux adolescents atteints, il est vrai, d'un cancer et subissant ses contraintes ensemble.
   John Green m'a beaucoup surpris: il écrit magnifiquement bien!! Aucune phrase n'est anodine, chacune résonne différemment à nos oreilles. Toutes ont le mérite d'être proclamées!
   Hazel et Augustus voient leur récit rythmé par la lecture (et l'envie d'en savoir plus) du livre Une impériale affliction. Il va les faire voyager, se questionner, espérer et s'émouvoir (comme Nos étoiles contraires finalement).
   Je ne sais pas si c'est parce que je connaissais déjà l'histoire, mais je n'ai pas versé une seule larme; ça ne m'a pas empêché d'être très émue. Étonnamment, le début m'a plus touché que la fin, peut-être que finalement, Hazel est bien plus heureuse quand le livre se termine que à son début.
  
  Je ne vais rien ajouter d'autre, un nombre inconsidérable de chroniques circulent déjà sur Internet à l'heure qu'il est, et ce que j'ai ressenti ne peut être vraiment exprimé... Lisez-le plutôt!

                                
A bientôt et dites-moi en commentaires ce que vous avez pensé de Nos étoiles contraires.
Jeanne Lire