Editeur: Albin Michel
Nombre de pages: 260 pages
Prix: 14€
Date de publication: 2016
Résumé:
Sur un coup de tête, Agatha Raisin décide de quitter Londres
pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des
Cotswolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme. Afficher ses talents de
cordon bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre
populaire.
Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre
de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle
a acheté la quiche fatale chez un traiteur. Pour se disculper, une seule
solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.
Mon avis:
Ce livre (et certainement la saga entière) n’est, ni plus ni
moins, qu’un remake des romans d’Agatha Christie, principalement ceux dont
l’héroïne est Miss Marple. Alors si vous n’êtes pas vraiment fan du genre
policier, un conseil, abstenez-vous!
Vous le savez peut-être, je suis une grande admiratrice
d’Agatha Christie, aussi bien de sa vie que de ses œuvres, alors quand j’ai vu
ce livre, j’ai tout de suite eu envie de le découvrir.
La ressemblance va jusqu’au prénom de l’héroïne, Agatha,
comme celui de la Reine du crime. De plus, l’histoire se déroule dans les
cottages anglais, là où vit également Miss Marple (enquêtrice récurrente chez
la romancière) et l’âge des deux femmes semble identique.
On peut dire que la
ressemblance s’arrête là, car pour tout le reste nous sommes bel et bien au
XXIème siècle. Notre chère Agatha Raisin, après avoir muri de nombreuses années
son projet de quitter Londres, le concrétise enfin lorsqu’elle prend sa
retraite et part s’exiler dans un petit village anglais. Malheureusement, elle
qui attendait cela depuis bien trop longtemps va devoir s’acclimater mais
également faire face à une mort soudaine dont elle se retrouve « suspect
numéro 1 ».
Si j’ai totalement accroché avec l’héroïne et l’ambiance de
l’Angleterre, aussi bien de Londres que du cottage, j’ai eu beaucoup plus de
mal avec l’enquête en elle-même.
Même si on comprend bien vite qu’elle n’y est pour rien dans
cette affaire, le reste de l’histoire tourne un peu en rond et on a du mal à saisir
où veut en venir l’auteur.
Les personnages
sont introduits maladroitement et finalement on ne les connaît que très peu.
Cependant, il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que du premier tome, nous
apprendrons certainement à mieux les connaître par la suite (il existe plus de
20 tomes publiés en anglais). Mais revenons un instant sur le personnage
d’Agatha. Imaginez un caractère bien trempé, une femme peu sociable, qui a tout
donné pour son travail et qui voudrait plus que tout s’intégrer dans le village…
ça y est vous avez notre jeune retraitée !!
J’ai ri en lisant certains passages, notamment ceux dans
lesquels Agatha râle. Quand elle est à Londres, les rues, la météo, l’ambiance,
rien ne va, mais une fois installée à la campagne, les habitants et surtout la
mentalité ne lui plaisent pas non plus. D’ailleurs si elle aime faire du
tourisme au début, elle en aura bien vite assez, lassée par… les touristes. Alors
même si on peut trouver Agatha attachante, elle reste néanmoins une vraie
casse-pied qui se plaint dès qu’elle en a l’occasion.
On apprend quelques éléments sur son passé au fur et à
mesure de l’histoire, mais on comprend bien que ce n’est pas le plus important,
ce qui nous intéresse c’est le présent!
J’ai trouvé que cette enquête (cette première enquête) était
un peu creuse. Elle n’avançait pas et surtout il ne se passait presque rien, en
dehors des va-et-vient d’Agatha et de ses sautes d’humeurs. Mais, bizarrement
j’ai vraiment apprécié ma lecture et n’arrivais pas à lâcher mon livre (pas parce
que l’enquête était exaltante). Je ne sais pas si c’est Agatha, la découverte
de l’Angleterre, ou alors le côté réconfortant de l’ambiance, mais il y a ce
petit truc qui sauve le livre. Alors quel qu’il soit, merci à lui !!